mercredi 29 janvier 2014

Lecture

Le bonheur de trouver ce livre par hasard un samedi dans une petite bibliothèque, de savoir qu'on peut trouver ce genre de livres de poésie dans une annexe de quartier en pied d'immeuble un après-midi de novembre.
La langue simple de Marie Huot tisse des images qui résonnent longtemps en nous comme « cet arbre d'inquiétude qui agite ses branches / à l'intérieur de nos corps ». C'est l'amour qu'elle explore poèmes après poèmes, mais ici rien de lyrique ou de déclamatoire, non, il s'agit de l'amour dit très simplement avec la sémantique de la forêt, du végétal et du monde animal, et «Il y en a pour toutes nos bouches / nos goûts la nature. ». 

vendredi 24 janvier 2014

de la nuit

"J'attends la nuit, mais pas pour oublier, je vais pouvoir penser n'importe comment à tout."

James Sacré

mardi 14 janvier 2014

un lieu sûr

"Car, c'est une certitude, il y a aussi en chacun un lieu de délivrance à chercher ou à bâtir, (...),  une grande demeure où le repos reconstruit l'émerveillement"

Jean-Christophe Ribeyre lisant Gilles de Obaldia 
dans Écrit(s) du Nord n° 23-24

mercredi 8 janvier 2014

enfance #1

des enfants aux blessures intactes
continuent de pleurer 
dans nos grands corps d'adultes